C’est la solution de l’assainissement collectif qui est majoritairement développée sur le territoire du SIARH, en opposition l’assainissement non collectif ou individuel plus courante en milieu rural.
L’évier, la douche, le lavabo, les toilettes disposent d’une évacuation des eaux usées vers une canalisation privée, située dans la propriété du riverain. Elle est elle-même branchée sur une canalisation de collecte publique qui, la plupart du temps appartient à la commune. Cette dernière est branchée sur un collecteur de plus grande taille recevant les eaux usées de nombreuses propriétés et entreprises. Ce sont les canalisations du SIARH.
L’acheminement des effluents jusqu’à la station d’épuration est effectué via un réseau de canalisations d’environ 89 km au total. 13 postes de refoulement pompent et envoient sous pression ou de façon gravitaire les effluents.
A ce stade, les eaux usées sont prétraitées et débarrassées des éléments solides (papiers, lingettes, cheveux, graisses…) par des dégrilleurs.
Un agent chimique neutralisant l’H2S (gaz toxique et corrosif se formant dans les canalisations par fermentation des eaux usées) est également injecté. Ce traitement permet non seulement de protéger le personnel exploitant mais aussi de prévenir les dégradations prématurées des ouvrages.
Enfin, un émissaire unique (canalisation de gros diamètre) achemine l’ensemble des eaux usées des 11 communes du SIARH jusqu’à la station d’épuration des Grésillons, située à Triel-sur-Seine et gérée par le SIAAP.
Seules, les eaux usées domestiques sont acceptées dans les réseaux. Les eaux chargées en graisses ou en substances toxiques sont proscrites. Dans tous les cas, elles doivent faire l’objet d’un prétraitement.